Paper authors | Jules Amani Kamanyula |
In panel on | Deforestation and weak urbanization as catalysts to flooding and fires |
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En date du 4 mai 2023, il se produit une catastrophe naturelle sous forme d’éboulement des terres dans les villages de Bushushu et de Nyamukubi, dans territoire de Kalehe au Sud-Kivu. Cet incident qui s’est déchaîné du haut de la montagne avant d’enchaîner la vallée, a charrié avec lui un grand nombre de dommages humains, matériels et moraux. Parmi les effets, il y a eu plus de 5 525 personnes disparues, plus de 513 corps enterrés ; plus de 2046 ménages totalement emportés, plus de 562 familles endeuillées, plusieurs écoles et centres de santés emportées ; pertes des biens mobiliers, et documents ; etc. Or, l’Etat doit s’acquitter de son obligation de protéger le droit à la vie des populations affectées. Le présent article se propose de répondre questions ci-après : Quelles mesures adéquates l’Etat congolais dispose-t-il pour protéger les sinistrés de l’éboulement de Kalehe ? Quelles solutions préconise-t-il afin que pareille catastrophe ne reproduit- plus dans le futur ? Doit-il relocaliser la population affectée ? Doit-il interdire les constructions et l’habitation à Bushushu et à Nyamukibi ? Nous formulons des recommandations à court et à long termes pour un avenir éloigné de tels risques.
Mots clés : inondations et éboulement - catastrophe naturelle – Kalehe – dommages – République Démocratique du Congo.